1. Les aliments biologiques
D’abord, il importe de clarifier ce que le terme « biologique » sous-entend. Selon le CARTV, pour qu’un produit soit considéré comme étant biologique, celui-ci doit respecter certaines caractéristiques liées à une culture sans pesticides ou herbicides chimiques, sans fertilisants de synthèse ou encore de boues d’épuration. On opte plutôt pour des méthodes d’agriculture telles que la rotation des sols, l’usage d’engrais naturels et l’utilisation de matières organiques compostées pour favoriser la croissance des aliments. Pour ce qui est de l’élevage du bétail, aucun antibiotiques ou hormones de croissance ne doivent être administrés à l’animal. Celui-ci doit respecter une diète alimentaire basée sur une culture biologique sans OGM et donc sans aucune farines animales. Les animaux doivent « jouir de conditions de vie décente ». Selon l’I4CE, l’industrie alimentaire représenterait « 22% à 37% des rejets de gaz à effet de serre, tous secteurs confondus. » Se tourner vers les aliments biologiques serait donc un pas dans la bonne direction pour contribuer à diminuer l’empreinte carbone.
Néanmoins, vous constaterez que les produits biologiques sont plus coûteux que les produits conventionnels. En effet, les fruits et légumes biologiques peuvent coûter de 0,50$ à 3$ de plus que les fruits et légumes non biologiques. Si pour vous cette différence de prix n’est pas envisageable, d’autres options écologiques s’offrent à vous.
2. L'achat local
Il arrive que certains produits parcourent plusieurs milliers de kilomètres avant de se retrouver dans nos assiettes ce qui génère des quantités énormes de gaz dans l’atmosphère et contribuent à polluer notre planète. Par ailleurs, au Québec, nous avons la chance d’avoir une réglementation stricte qui encadre l’industrie agroalimentaire ce qui n’est pas nécessairement le cas de tous les pays étrangers. En achetant local, non seulement vous contribuer à l’économie canadienne, mais vous vous assurez aussi d’acheter des aliments de qualité supérieure.
Or, cette pratique peut s’avérer coûteuse, de sorte que certains n’ont pas les moyens de s’y mettre. Selon certaines enquêtes canadiennes, les produits locaux en épicerie pourraient coûter de 10% à 25% plus cher que les produits étrangers. Néanmoins, dans les petits marchés de producteur, vous pourriez retrouver des produits saisonniers locaux à des prix moindres qu’en épicerie.

Source : Radio-Canada

Source : Protégez-Vous
3. Les services de repas à domicile
Les services de repas à domicile peuvent s’avérer une option intéressante pour éviter de gaspiller puisque ceux-ci permettent d’acheter seulement la quantité nécessaire des aliments pour confectionner vos recettes. Les compagnies vont souvent favoriser les produits locaux aux produits étrangers. Le prix de ce service varie en fonction du nombre de repas que vous choisissez et tourne généralement autour de 60$ à 150$. Cette option peut s’avérer plus économique si vous souhaitez acheter des aliments locaux. Par ailleurs, les portions sont généreuses ce qui vous permet d’avoir des restants pour le lendemain.
4. Le vrac et les épiceries 0 déchet
Comme vous voyez, plusieurs options intéressantes s’offrent à vous quand vient le temps d’entreprendre des actions concrètes pour rendre votre panier d’épicerie plus vert sans vous ruiner. N’hésitez pas à varier les options ou encore à magasiner vos aliments à des endroits différents pour une même épicerie, mais surtout évitez à tout prix le gaspillage alimentaire. Vous verrez, vous ferez de grandes économies et, en plus, la planète vous remerciera.
Sources :
- https://cartv.gouv.qc.ca/qu-est-ce-qu-un-produit-bio
- https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-cafe-show/segments/entrevue/108144/pollution-gaz-effet-serre-co2-chaine-alimentaire
- https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/03/01/l-alimentation-mondiale-responsable-d-un-tiers-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre_5429989_3244.html
- https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/32-26-0001/322600012018001-fra.htm
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1050966/boite-repas-pret-a-cuisiner-bon-pour-lenvironnement-goodfood-missfresh-cook-it-chefsplate